Il existe plusieurs formes de financement participatif :

  • le don : le crowdgiving
  • le prêt : le crowdlending
  • l’investissement en capital : crowdequity

Ce dernier mode permet à des internautes d’investir dans les capitaux propres des entreprises grâce à des plateformes d’equity crowdfunding.

Les projets proposés sont préalablement analysés présentant souvent des résultats plus intéressants que l’épargne traditionnelle tout en s’impliquant dans l’économie réelle, comme l’immobilier.

Une ordonnance pour encadrer le crowdfunding depuis 2014

Pour assurer un cadre réglementaire au financement participatif, l’ordonnance du 30 mai 2014 crée un agrément nouveau : l’agrément de conseil en investissement participatif (CIP).

Deux autorités de tutelle sont compétentes pour délivrer cet agrément : l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Une inscription au registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (ORIAS) est demandée. Ce registre est consultable sur le net.

Les sommes récoltées servent à alimenter les fonds propres du promoteur, en complément du prêt accordé par la banque.

Pour les particuliers, le crowdfunding immobilier offre une opportunité d'investissement à court terme (de 12 à 24 mois) avec un important taux de rendement généralement compris entre 8 et 12 %.

C’est une assurance supplémentaire pour les investisseurs qui veulent se tourner vers cette nouvelle forme de placement dans la pierre.

Une nouvelle manière d’investir dans l’immobilier

En effet, depuis quelques temps, les promoteurs immobiliers doivent présenter des garanties supplémentaires aux banques, avec des fonds propres plus conséquents. C’est ainsi que ces professionnels de l’immobilier font appel au crowdfunding.

Une opération gagnant-gagnant car les investisseurs peuvent placer leur épargne à court terme (entre 18 et 24 mois) avec un rendement pouvant aller entre 8 et 12% par an. Les promoteurs diversifient quant à eux leurs fonds propres.

Plus de 50 millions d’euros ont ainsi été levés par ces plateformes en 2016.

Une vingtaine de plateformes propose des projets immobiliers

Pour choisir une plateforme de crowdfunding immobilier, il faut vérifier plusieurs éléments :

  • l’agrément CIP
  • l’inscription à l’ORIAS, mais aussi
  • la spécialisation de la plateforme dans le domaine de l’immobilier

Quelque soit le mode d’investissement dans l’immobilier, il faut toujours évaluer les risques lié à ce type de placement particulier, comme par exemple les retards dans la construction du projet ou encore les risques d’illiquidité.